par Jean-François Loiseau
publié le 29 mai 2025, mis à jour le 12 juin 2025
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Le 8 mai 2025, à l’annonce de l’élection du pape Léon XIV, né Robert Francis Prevost, la communauté généalogique internationale, et en particulier francophone, s’est rapidement intéressée à ses origines.
Le patronyme « Prevost », d’évidente consonance française, a immédiatement éveillé l’attention. Grâce à une démarche collaborative menée sur le serveur Discord « Centre de Généalogie »,
un groupe de chercheurs a esquissé les grandes lignes de son ascendance dès les premières heures suivant l’élection. Depuis, l’arbre généalogique de Léon XIV a été enrichi et peut être consulté en ligne ici.
Cet article ne vise pas à retracer l’ensemble de l’ascendance du pape, qui s’étend sur plusieurs pays (France, Italie, Cuba, États-Unis),
mais à éclairer les segments de sa lignée maternelle conduisant à la Nouvelle-France, notamment au Québec et dans le Perche.
Robert Francis Prevost est né le 14 septembre 1955 à Chicago, Illinois (États-Unis), de l’union de Louis Marius Prevost et de Mildred Agnes Martinez, bibliothécaire, mariés dans cette même ville le 25 janvier 1949[1].
Contrairement à ce que pourrait laisser penser son patronyme, ce n’est pas la lignée paternelle, mais bien la branche maternelle qui permet de remonter jusqu’aux premiers colons de la Nouvelle-France.
Pierre Gendreau-Hétu, chercheur associé au Programme de recherche en démographie historique (PRDH) de l’Université de Montréal, a mis en lumière un lien généalogique entre Mildred Agnes Martinez et Pierre Boucher (1622–1717),
gouverneur de Trois-Rivières, fondateur de Boucherville et anobli par Louis XIV[2].
Dans un premier temps, cette ascendance ne pouvait être affirmée avec certitude, en raison de lacunes documentaires, notamment dans les archives de Louisiane du XVIIIe siècle,
bien que les sources convergentes fussent jugées solides. Le 8 juin 2025, des experts du groupe de recherche Généalogie Québec ont officiellement confirmé les racines canadiennes-françaises de Léon XIV,
sur la base d’analyses d’ADN autosomique (portant sur les chromosomes non sexuels)[3].
Mildred Agnes Martinez est la fille de Joseph Nerval Martinez, fabricant de cigares d’origine cubaine, et de Louise Baquié, née à La Nouvelle-Orléans le 4 février 1868.
Le grand-père de cette dernière, Aristide Baquié, né à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) le 25 septembre 1811, migre en Louisiane. De son union hors mariage avec Céleste Lemelle[4], naît un fils, Ferdinand David Baquié, père de Louise.
Céleste Lemelle est elle-même fille de Louis Lemelle et d’Olympe Céleste Grandpré, tous deux désignés comme « personnes de couleur libres » dans le contrat de mariage qu’ils concluent le 16 octobre 1798 au Poste d’Opelousas (Louisiane)[5].
Ce document fournit de précieuses informations généalogiques : Louis Lemelle y est dit « mulâtre ou carteron[6] libre, natif dudit poste, fils naturel de mons[ie]ur François Lemelle et de Marie Jeanne Lemelle mulâtresse libre, ses père et mère » ;
son épouse y est décrite comme « Céleste Olimpie Grandprés, carteronne libre, native de la Pointe Coupée de cette province, âgée [de] dix sept ans, fille naturelle de mons[ie]ur Charles Gran[d]prés et de Jeanette Clapion, mulâtresse libre, ses père et mère ».
Bien que l’acte de naissance d’Olympe Céleste Grandpré n’ait pas été localisé, son année de naissance peut donc être estimée vers 1781. À cette époque, la Louisiane est sous contrôle espagnol depuis le traité de Fontainebleau du 3 novembre 1762, par lequel Louis XV céda le territoire à l’Espagne pour prévenir une prise de possession britannique.
LEMELLE Louis ° vers 1772 Opelousas LA |
GRANDPRÉ Olympe Céleste ° vers 1781 La Pointe Coupée LA ✝ 1833 New Orleans LA |
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⚭ 1798 Opelousas LA
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BAQUIÉ Aristide ° 1811 Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) ✝ 1822 New Orleans LA |
LEMELLE Céleste ° vers 1814 LA ✝ 1877 New Orleans LA |
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BAQUIÉ Ferdinand David ° 1837 New Orleans LA ✝ 1883 New Orleans LA |
GRAMBOIS Eugénie ° 1838 ✝ 1907 New Orleans LA |
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⚭ 1864 New Orleans LA
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![]() BAQUIÉ Louise ° 1868 New Orleans LA ✝ 1945 Des Plaines LA |
Charles Louis Boucher, sieur de Grandpré exerça, sous le régime espagnol, les fonctions de commandant du poste militaire de la Pointe Coupée de 1776 à 1781 et
de lieutenant-gouverneur du district de la Rivière-Rouge (stationné à Avoyelles)[7]. Il paraissait donc hautement probable qu’il fût le père de Céleste Grandpré.
Ce maillon incertain de la lignée a été confirmé grâce aux recherches par ADN menées dans le cadre d’un projet dirigé par le généalogiste Claude Crégheur.
En comparant l’ADN de descendants légitimes de Charles Louis de Grandpré avec celui de la lignée dite illégitime, issue d’Olympe Céleste Grandpré, les chercheurs ont établi une correspondance génétique probante, validant ainsi le lien de filiation.
Charles Louis Boucher de Grandpré est le fils de Louis Boucher, sieur de Grandpré, écuyer, baptisé à Trois-Rivières (Québec) le 3 juillet 1695, et de Thérèse Gaillard.
Leur contrat de mariage fut signé le 10 mai 1734 à La Nouvelle-Orléans[8]. Louis Boucher est un petit-fils de Pierre Boucher, seigneur de Boucherville (1622–1717),
et appartient à une lignée déjà bien étudiée dans la littérature généalogique canadienne[9].
Du côté maternel de Louis Boucher, on retrouve deux autres pionniers originaires du Perche, Sébastien Dodier et son épouse Marie Belhomme, natifs d’Igé (Orne), et arrivés au Canada vers 1632.
L’arbre généalogique du pape Léon XIV est publié par « Le Centre de Généalogie » sur Geneanet, un site externe. L'accès à l'ensemble de la base est gratuit mais après avoir consulté quelques données, il est nécessaire d'avoir un compte personnel (gratuit) sur Geneanet pour poursuivre l'exploration des données généalogiques.
Le pape Léon XIV a cinq ancêtres originaires de la région du Perche. Ils ont émigré vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.
Emigrants | Année de baptême | Lieu de baptême (ou naissance) | Année de départ | Année de décès | Lieu de décès |
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Belhomme Marie | 1610 | Igé | 1632* | - | - |
Boucher Gaspard | 1599* | Mortagne-au-Perche | 1634* | - | Canada |
Boucher Pierre | 1622 | Mortagne-au-Perche | 1635* | 1717 | Boucherville |
Dodier Sébastien | 1609 | Igé | 1632* | - | - |
Lemaire Nicole | 1595 | Mamers | 1635* | - | Trois-Rivières |
![]() BOUCHER Gaspard ° vers 1599 Mortagne-au-Perche (Orne) |
![]() LEMAIRE Nicole ° 1595 Mamers (Sarthe) |
![]() DODIER Sébastien ° 1609 Igé (Orne) |
![]() BELHOMME Marie ° 1610 Igé (Orne) |
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⚭ 1619 Mamers (Sarthe)
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⚭ vers 1629 (Orne)
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![]() BOUCHER Pierre, seigneur de Boucherville ° 1622 Mortagne-au-Perche (Orne) ✝ 1717 Boucherville QC ⚭ 1652 CREVIER Marie Jeanne ° vers 1634 ✝ 1727 Boucherville QC BOUCHER Lambert, sieur de Grandpré° 1656 Trois-Rivières QC ✝ 1699 Trois-Rivières QC |
DODIER Catherine ° vers 1634 ✝ 1673 Trois-Rivières QC ⚭ vers 1653 LE PELLÉ Pierre ° 1628 Brouage (Charente-Maritime) ✝ Batiscan QC LE PELLÉ Marie Françoise ° 1654 Trois-Rivières QC ✝ 1727 Trois-Rivières QC ⚭ 1668 VAUVRIL Charles, sieur de Blason ° vers 1625 Yzeure (Allier) VAUVRIL de BLASON Marie Marguerite ° 1672 Trois-Rivières QC ✝ 1730 Trois-Rivières QC |
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⚭ 1693 Québec QC
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BOUCHER Louis, sieur de Grandpré ° 1695 Trois-Rivières QC ⚭ 1734 GAILLARD Thérèse ![]() BOUCHER Charles Louis, sieur de Grandpré ° 1745 New Orleans LA ✝ 1809 La Habana (Cuba) ⚭ GLAPION Jeanne GRANDPRÉ Olympe Céleste ° vers 1781 La Pointe Coupée LA ✝ 1833 New Orleans LA ⚭ 1798 LEMELLE Louis ° vers 1772 Opelousas LA LEMELLE Céleste ° vers 1814 LA ✝ 1877 New Orleans LA ⚭ BACQUIÉ Aristide ° 1811 Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) ✝ 1882 New Orleans LA BAQUIÉ Ferdinand David ° 1837 New Orleans LA ✝ 1883 New Orleans LA ⚭ 1840 GRAMBOIS Eugénie ° 1838 ✝ 1907 New Orleans LA BAQUIÉ Louise ° 1868 New Orleans LA ✝ 1945 Des Plaines LA ⚭ 1887 MARTINEZ Joseph Nerval ° 1864 ✝ 1926 Chicago IL MARTINEZ Midred Agnes ° 1911 Chicago IL ✝ 1990 Chicago Heights IL ⚭ 1949 PREVOST Louis Marius ° 1920 Chicago IL ✝ 1997 Homewood IL ![]() PREVOST Robert Francis ° 1955 Chicago, IL Léon XIV |
Une biographie partielle de Charles Louis Boucher, sieur de Grandpré, fut publiée dans le The Marksville Weekly News du 27 novembre 1997. Un extrait de l'article original et sa traduction en français sont reproduits ici.
Article du The Marksville Weekly News
Marksville, Louisiana • 27 novembre 1997 • Page 6
On February 12, 1770, General Alexandro O'Reilly appointed GrandPre First Adjutant Major of Louisiana's Militia. This appointment made him the acknowledged "father" of the Louisiana National Guard, which officially traces its beginning to this event. In this list of appointments, only three officers received regular salaries. In October, a directive came from the Spanish king to the effect that GrandPre be given 40 "pesos fuertes" per month, as of December 1769. Seven years later, as Commandant at Pointe Couppe, he was receiving pay for himself and his detachment directly from Governor Bernardo Galvez. In a report on government employees in Spanish Louisiana, 1780-1802 the salary of civil commandants is listed as 600 "pesos fuertes" per annum.
In August of 1779, Charles, or "Don Carlos" was informed by Galvez that Spain officially recognized the United States. Previous to that, the Spanish had been actively helping the United States' cause ; witness the proclamation that was widely distributed from New Orleans that denounced Aaron Burr and the constant vigilance of his militia in the United States to limit English activity in the area. When Spain joined France and the United States in the war against England, GrandPre campaigned effectively on the West Florida frontier. On September 21, 1779, with area Frenchmen from Pointe Coupee, he crossed the Mississippi river and captured British posts on Thompson's Creek and the Amite River. Many of these men from Pointe Coupee were the ancestors of families who later came to Avoyelles : Bordelon, DeCuir, DuCote, DuFour, Gremillion, Joffrion, Juneau, LaCour, Mayeux, Rabalais, and Roy. This movement by these troops effectively cut communication between Natchez and Baton Rouge, allowing Galvez to take Baton Rouge with ease. As a result, Natchez was occupied by Spanish troops without resistance. Rewarding GrandPre for his foresight, Galvez placed him in command of the newly won territory.
All was quiet at Natchez until Galvez was engaged in his campaign against Pensacola. Then, in April of 1781, a group of English loyalists organized a rebellion and forced the Spanish garrison to surrender. In the absence of Galvez, responsibility for recovering Natchez rested upon GrandPre, Commandant of the district. On May 7, 1781, when he was at Pointe Coupee, he learned of the uprising and received a report that the Spanish garrison of Fort Panmure had been allowed to leave for New Orleans. Etienne de la Morandiere was sent with local militia units, mainly from the Attakapas Post, to retake Natchez. Before any action, the rebels learned of Galvez's victory at Pensacola, and their scheme collapsed. When GrandPre arrived, he meted out severe penalties to the insurgents. This made Natchez quiet and tractable for the remainder of this command.
Le 12 février 1770, le général Alexandro O'Reilly nomma Grandpré premier adjudant-major de la milice de Louisiane. Cette nomination fit de lui le « père » reconnu de la Garde nationale de Louisiane,
dont la naissance remonte officiellement à cet événement. Dans cette liste de nominations, seuls trois officiers percevaient un salaire régulier. En octobre, le roi d'Espagne ordonna que Grandpré reçoive 40 pesos fuertes
par mois à compter de décembre 1769. Sept ans plus tard, alors commandant à la Pointe Coupée, il percevait sa solde et celle de son détachement directement du gouverneur Bernardo Galvez.
Dans un rapport sur les fonctionnaires de l'État en Louisiane espagnole (1780-1802), le salaire annuel des commandants civils est de 600 pesos fuertes.
En août 1779, Charles, ou « Don Carlos », fut informé par Galvez que l'Espagne reconnaissait officiellement les États-Unis. Auparavant, les Espagnols avaient activement soutenu la cause des États-Unis ;
en témoigne la proclamation largement diffusée depuis La Nouvelle-Orléans, qui dénonçait Aaron Burr et la vigilance constante de sa milice aux États-Unis pour limiter l'activité anglaise dans la région.
Lorsque l'Espagne rejoignit la France et les États-Unis dans la guerre contre l'Angleterre, Grandpré mena une campagne efficace à la frontière de la Floride occidentale.
Le 21 septembre 1779, avec des Français de la région originaires de Pointe Coupée, il traversa le Mississippi et s'empara de postes britanniques sur Thompson's Creek et la rivière Amite.
Nombre de ces hommes de Pointe Coupée étaient les ancêtres de familles qui s'établirent plus tard à Avoyelles : Bordelon, DeCuir, DuCote, DuFour, Gremillion, Joffrion, Juneau, LaCour, Mayeux, Rabalais et Roy.
Ce mouvement de ces troupes coupa efficacement la communication entre Natchez et Baton Rouge, permettant à Galvez de prendre facilement Baton Rouge. Natchez fut alors occupée par les troupes espagnoles sans résistance.
Récompensant Grandpré pour sa prévoyance, Galvez le plaça à la tête du territoire nouvellement conquis.
Tout était calme à Natchez jusqu'à ce que Galvez s'engage dans sa campagne contre Pensacola.
Puis, en avril 1781, un groupe de loyalistes anglais organisa une rébellion et força la garnison espagnole à se rendre. En l'absence de Galvez, la responsabilité de la reprise de Natchez incomba à Grandpré, commandant du district.
Le 7 mai 1781, alors qu'il se trouvait à Pointe Coupée, il apprit le soulèvement et reçut un rapport annonçant que la garnison espagnole de Fort Panmure avait été autorisée à partir pour La Nouvelle-Orléans.
Étienne de la Morandière fut envoyé avec des unités de milice locales, principalement du poste d'Attakapas, pour reprendre Natchez. Avant toute action, les rebelles apprirent la victoire de Galvez à Pensacola et leur plan échoua.
À l'arrivée de Grandpré, il infligea de sévères sanctions aux insurgés. Natchez resta ainsi calme et conciliant jusqu'à la fin de son commandement.
perche-quebec.com a découvert de nombreux liens de parenté entre le pape et des personnalités
du monde politique (Hillary Clinton, Justin Trudeau), de l'Église catholique (Marc Ouellet),
de la chanson (Madonna, Diane Dufresne, Justin Bieber, Fabienne Thibeault, Diane Tell, Isabelle Boulay, Lynda Lemay, Alanis Morissette),
ou encore du cinéma (Xavier Dolan, Ryan Gosling, Angelina Jolie).
Toutes ces personnalités ont en commun dans leur arbre généalogique des pionniers de la Nouvelle-France et notamment des pionniers percherons.
Par exemple, on notera dans l'ascendance de Léon XIV, le pionnier percheron Gaspard Boucher, un ancêtre de la plupart des personnalités mentionnées précédemment originaire de Mortagne-au-Perche (Orne).
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces cousinages n'ont rien d'exceptionnel. Les pionniers percherons ayant été parmi les premiers à peupler la Nouvelle-France,
la plupart des personnes ayant des ancêtres franco-québécois ont du sang percheron et sont des cousins plus ou moins éloignés. La généalogie du pape Léon XIV en est une étonnante illustration.
Armoiries du pape Léon XIV
Blasonnement officiel en italien
Tagliato : nel 1° d’azzurro a un giglio d’argento ; nel 2° di bianco, al cuore ardente e trafitto da una freccia posta in sbarra, il tutto di rosso e sostenuto da un libro al naturale.
Blasonnement traduit en français
Taillé : au 1 d'azur à une fleur de lys d'argent ; au 2 d'argent, à un cœur ardent percé d'une flèche placée en barre, le tout de gueules et soutenu d'un livre au naturel.[1]
Symbolisme
Les armoiries reflètent la volonté du pape Léon XIV de promouvoir l'amour de Jésus, la vénération de Marie et l'unité au sein de l'Église. Elles incarnent sa foi et son héritage spirituel augustinien.
Le livre fermé sur lequel se trouve un cœur transpercé par une flèche rappelle l'expérience de conversion de saint Augustin, qu'il expliqua par les mots « Vulnerasti cor meum verbo tuo », « Tu as transpercé mon cœur de ta Parole ».
Les ornements extérieurs comprennent les clés de Pierre, en or et en argent, en référence au pouvoir de lier et de délier accordé par le Christ à l’apôtre et à ses successeurs (Évangile de saint Matthieu, 16,19).
Celle en or représente le pouvoir des cieux, celle en argent le pouvoir sur la terre. Le premier pape à mettre les clés sur son blason est Innocent III, pape de 1198-1216.[2]
Devise
La devise latine In illo Uno unum signifie « En Celui qui est Un, nous sommes Un ». Elle est tirée d'un commentaire de Saint-Augustin sur le psaume 127 et exprime l'idée que les chrétiens sont unis en Jésus-Christ.[3]