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Le Perche, terre d'émigration
vers le Québec au XVIIe siècle
Le Perche, terre d'émigration vers le Québec au XVIIe siècle

Jean Tréhard (~ 1618 Randonnai - 1678 La Ferté-Vidame)

     
Église Saint Malo de Randonnai Église Saint Malo de Randonnai

Jean Tréhard est originaire de la paroisse Saint-Malo de Randonnai, un village du Perche situé dans le département de l'Orne en région Normandie (France)[1]. Il y serait né vers 1618.

Le 2 mars 1648, il est engagé devant Me Choiseau, notaire à Tourouvre, par Pierre Juchereau, sieur des Moulineaux pour Noël Juchereau du Chastellier comme sergetier pour une durée de 3 ans moyennant 60 livres par an dont 15 livres d'avance. Il signe son contrat d'engagement.

Jean Tréhard n'a pas fait souche au Canada ; il est rentré dans le Perche après son engagement terminé en Nouvelle-France. Sa présence dans le Perche est confirmée par sa signature sur un acte daté du 15 juillet 1657: par devant Antoine Lullier, tabellion en la châtellenie de Mortagne, résidant à Bresolettes, Jean Tréhard signe une protestation des habitants de Randonnai contre le refus de Nicolas Tremblay, sieur de Gaillon, de payer la taille.

Le 11 février 1658, Jean Tréhard, marchand, demeurant à Randonnai, s'engage à rendre à Me Antoine de La Vove, seigneur de Tourouvre, les 200 livres qu'il lui a prêtées.

Le 9 septembre 1672, le tabellion de Randonnai, Thibault, fait l'inventaire des biens de la succession de défunte Marguerite Luneau, vivante femme de Jean Tréhar, marchand, parmi lesquels se trouve une obligation de 290 livres passée en la Nouvelle-France par devant Claude Aubert, notaire à Beauport le 14 octobre 1652.

Le 23 août 1676, devant le notaire Thibault à la Trinité-sur-Avre, Jean Tréhard, reconnaissable à sa signature, est dit habitant de La Ferté-Vidame (Eure-et-Loir). Il décède le 27 août 1678 à La Ferté-Vidame où il est inhumé le lendemain.

note
 [1] Depuis le 1er janvier 2016, Randonnai est rattaché à la commune nouvelle Tourouvre-au-Perche qui regroupe 10 communes déléguées (Autheuil, Bivilliers, Bresolettes, Bubertré, Champs, La Poterie-au-Perche, Lignerolles, Prépotin, Randonnai et Tourouvre).
sources
• Landry, Y. (2005). Programme de Recherche sur l'Émigration des Français en Nouvelle-France (PREFEN). Université de Caen Basse-Normandie, Centre de recherche d’histoire quantitative. https://www.unicaen.fr/mrsh/archivesCrhq/prefen/www.unicaen.fr/mrsh/prefen/index-2.html
• L’émigration tourouvraine au Canada : Catalogue de l’exposition. (1984). Municipalité de Tourouvre.

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