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Le Perche, terre d'émigration
vers le Québec au XVIIe siècle
Le Perche, terre d'émigration vers le Québec au XVIIe siècle

Marguerite Pelois (~ 1641 La Ferté-Bernard - 1723 Montréal)

     


par Jean-François Loiseau
publié le 28 octobre 2017, mis à jour le 12 avril 2023

Marguerite Pelois est originaire de la paroisse Saint-Julien de La Ferté-Bernard, ville du Perche Sarthois. Fille de Jacques Pelois et Catherine Masson, Marguerite Pelois serait née vers 1641.

C'est en qualité de fille du roi que Marguerite Pelois rejoint la Nouvelle-France en 1665[1].

Marguerite Pelois se marie le 17 novembre 1665 à Montréal avec Jacques Boivin dit Panse, venu au Québec avec la Grande Recrue de 1653, baptisé le 6 avril 1620 à Jarzé (Maine-et-Loire, France). Le ménage s'établit à Montréal. Deux enfants naîtront de cette union : Michel (baptisé le 11 décembre 1666) et Catherine Madeleine (baptisée le 26 mars 1671).

Marguerite Pelois est inhumée le 16 décembre 1723 à Montréal (basilique Notre-Dame)[2].


Marguerite Pelois, fille du roi

Arrivée des filles du Roy à Québec

Arrivée des filles du Roy à Québec en 1667, reçues par Jean Talon et Mgr Laval. Eleanor Fortescue-Brickdale (Library and Archives Canada)

Pour pallier le manque de femmes parmi les pionniers, Louis XIV favorisa l'émigration de 764 jeunes filles vers la Nouvelle-France entre 1663 et 1673. L’expression fille du roi sous-entend que ces immigrantes étaient les pupilles du roi de France et qu'à titre de protecteur, celui-ci suppléait aux devoirs de leur père naturel en veillant sur elles et en les dotant. Elles venaient pour la plupart des orphelinats des villes côtières telles que Honfleur, Dieppe ou La Rochelle, et des Hôpitaux généraux de Paris. Cinq d'entre elles sont d'origine percheronne : Marguerite Pelois (1665), Madeleine Dumortier (1667), Marie Ariot (1670), Barbe Boyer (1673) et Jeanne Dodier (1662). A peine débarquées, elles signaient des contrats de mariage avec les pionniers du Nouveau Monde et se mariaient généralement dans les jours ou semaines qui suivaient la signature[3].

sources
 [1] Landry, Y. (1992). Les Filles du roi au XVIIe siècle : orphelines en France, pionnières au Canada ; suivi d’un répertoire biographique des Filles du roi. (p. 355). Montréal, Qc : Leméac.
[2] ancestry. Registres paroissiaux et Actes d’état civil du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1968. https://www.ancestry.ca/cs/drouin
 [3] Filles du Roy. (2023, 28 mars). Dans Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Filles_du_Roi

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